29 déc. 2008

La deuxième semaine des vacances de noël débute. J'aime cette période de l'année, je l'imagine, la rêve dès le début décembre, l'esprit famille, les cadeaux, l'opulence de nourriture qui fait que l'on mange sans faim. Mais je me rend compte que chaque année ce n'est pas ce que je voulais, que la grand-mère durant toute les vacances c'est trop qu'il manque des gens, ceux qui nous ont quittés et ceux qui n'ont jamais était là et qui nous manque pour noël ceux avec qui on aurait rit, se raconter des conneries, se sentir moins seules le soir et qui comprend... Enfaîte j'ai jamais trop aimé noël, il manquait toujours cette personne et sans cette personne noël n'est pas vraiment noël. J'aimerai parfois le matin me réveiller et trouver cette personne en descendant l'escalier, qu'elle me lance un regard complice, rire. Le nouvel an approche et j'espère qu'il sera différent des autres qu'il sera comme j'aime, un nouvel an agréable durant lequel on dit tout ce qu'on ferra cette nouvelle année, prendre des résolutions qu'on tiendra pas juste idéaliser cette nouvelle année comme à chaque fois, mais plus au fond d'un lit seule cette fois.
Je vous souhaite à tous de passer le nouvel an de vos souhaits et que vous allez passer un noël comme vous les rêviez.

13 déc. 2008


Houlalala quel activité sur ce blog tout à coup! Petit samedi pourri par la pluie, tout le monde court dans les magasins pour les cadeaux de noël et moi sadique j'y vais juste pour les embêter! J'ai passé un quart d'heure au rayon chocolat et ben maintenant je le déguste ce petit chocolat/crème brûlé que j'ai presque fini! Je viens de trier mes rangements et ben ouah on en revoit des choses: des dessins de 3éme, la photo de classe de seconde (hohoho), des photos, des lettres, des cours enfin tout ces petites choses drôles et puis des vieux CDs qu'on aiment encore bien. J'aime bien cette fin d'année qui débute, je me demande juste comment sera la prochaine et j'essaye de me rappeler le début de cette année comme c'est drôle c'était encore le lycée, le couloir jaune l'internat, ça va vite tout ça tout de même.
pix by Hans

11 déc. 2008

j'ai envie d'écrire mais je suis trop fatiguée pour prendre mon petit cahier. Demain deux partiels et je suis pas totalement prête et j'ai juste envie de dormir toute une journée. En même temps je suis pressée d'être à demain car après fini, une semaine à faire ce que je veux! Je suis fatiguée à un point que je liste les carences possibles que je me baladant dans la rue. Ohhh sinon j'ai passé un weekend formidable, coupé du temps et de l'espace enfin c'était très étrange mais tellement agréable et cour: les trans ne peuvent pas durer une semaine! J'en ai un peu marre de la fac franchement c'est chiant! On avance à rien on sent pas le coté boulot au bout du truc alors que j'ai tellement envie de lâcher mes feuilles et crayons, ne plus avoir mal au cul sur ses sièges mal foutu, j'aimerai enchaîner les stages ou autres enfin me sentir utile me dire ouah ça c'est moi qui l'ai fait (et pas pour un dessin!). Cette semaine je vais me consacrer à mon grand plaisir de Noël! avec la bande son qui va avec! Ce sera cadeaux, marché de Noël, regardé les illuminations, acheté des décos enfin tous c'est trucs qui me rende grande gaga: ma cousine va souffrir durant ces vacances!
Oh tout à l'heure, in my letter box une lettre du don du sang: ça me poursuit dans mon inconscient! Déjà à l'entrée du métro petit papier je lis, je dis à ma personne personnelle "ah mais ai peur des piqûres mais je ferrai bien", alors on lance un petit défit "fait si signe qui faut le faire". Et cet aprèm SIGNE à ben ma personne personnelle à bien rit en voyant ça! Alors bon je me pointerai avec ce coté "je viens mais j'ai peur des aiguilles" et si demande de précision j'explique le pari: et ben je serrai renvoyer parce que sang de fou et c'est tout! Non et puis bon après je serrai si la petite collation est sympa ou quoi et je pourrai dire que j'ai fait un don merveilleux à noël (comme si donner 1 euro à un sdf punk espagnol ça suffise pas!).

21 nov. 2008

je n'ai pas mis les pieds à la fac depuis mardi. Entre l'absence de prof, sécher quelques cours soit pour boire un chocolat en mangeant des macarons ou bien parce qu'on se sent pas bien le lendemain d'une soirée et le fait que cet après midi il n'y a pas cours cela réduit beaucoup ma présence à la fac donc. Mais ça ne me déplais pas totalement, je suis pas remple de remords, je travail ma fiche de lecture, j'écris, écoute de la musique, je suis allée au théâtre, reste plantais devant la télé mais ça me va. C'est long peut-être aussi la fac, on a beau avoir du travail et puis cela à beau être intéressant mais quand on sait ce qu'on veut faire et qu'on a beaucoup de mal à ouvrir son esprits à d'autres métiers ou études ça devient lassant. J'attends le mois de juin avec impatience en espèrent que mon dossier sera pris, enfin je ne sais toujours pas ce qu'ils me demandent dans ce dossier je le serai en décembre pas avant.

Je meurs d'envie d'être au trans j'ai une envie de concerts! ce sera un bon weekend je pense. Je pense aussi à l'après vacances, au nouvel appart enfin voilà, ça va changer. J'en ai un peu marre d'attendre que ça arrive (parce que ça arrive pas tout seul! ahahah) mais bon il y a des dates et puis en attendant on peut que s'y préparer et on ne peut avancer le temps.

C'est totalement brouillon ce que je viens d'écrire, j'en suis désolée, mais j'ai plus l'habitude d'écrire sur mon blog.

17 nov. 2008

La vénus à la fourrure



Le festival mettre en scène se poursuit. Jeudi soir j'ai été voir La vénus à la fourrure mit en scène par Christine Le tailleur. Cette pièce est inspiré de Les confessions d'un supra sensuel de LéopoldVon Sacher-Masoch (ça vous dit pas quelque chose? mais si enlever le "ch" de fin ou rajouter "isme" et vous serrez déjà de quoi ça parle!).

Après la quête de la salle perdue parmi les bâtiments et entrepôts au abord de la ville, on découvre une petite salle avec un plateau et de simples gradins. La scène est petite, intimiste le tout accentué par le peu de lumière, des lumières indirectes ou quelques bougies.

Le texte est d'une beauté particulière, la diction des acteurs me laisse perplexe, ce phrasé lent, coupé, serve ou desserve ce texte.

La pièce reste sensuel, belle, pas de réel provocation dans l'action étant donné ce thème du sadomasochisme et de l'esclavage, la nudité qui ponctue la pièce n'est pas là pour choquer, pour provoquer, elle montre la fragilité de l'homme nu. Les coups ne sont pas mal mais douceur, une caresse tel que le supra sensuel le ressent: c'est un plaisir.

Je ne peux dire, véritablement, si j'ai aimé cette pièce. Je dirai que c'est plus la découverte d'un univers théâtral, d'une mise en scène. Cette pièce me laisse perplexe, elle m'a donné envie, cela dit, de découvrir le texte.

13 nov. 2008

La maison du sourd


Avant mon arrivée à Rennes, je connaissais pas le nom de Catherine Diverres. J'appris, par la suite, qu'elle était la directrice du Centre Chorégraphique National de Rennes et de Bretagne et qu'elle cédait sa place dans peu de temps. Il allait donc devenir difficile de voir un spectacle d'elle à l'avenir.

La programmation du festival Mettre en scène proposait La maison du sourd chorégraphie de Catherine Diverres: c'était donc l'occasion de découvrir son travail et d'inaugurer, pour ma part, le TNB.

L'attente du commencement du spectacle est coupée par la pénombre qui s'installe: elle resta ainsi nous surprenant. "FRAPPE": c'est là le premier mot, c'est là une demande qui nous est adressée, c'est là le mot qui résume ce spectacle.

Durant une heure vingt, 6 corps évoluent sur un parterre de copeaux de bois clair, blanc, virginal, derrière eux un écran mobile, un voile déforment, derrière lequel ils peuvent se cachaient tout comme derrière ces costumes et masques sorties de nos cauchemars enfantins.

Les corps frappent sur le sol, créant un son grave lointain comme venu de l'âme, des entrailles, de la violence psychique qui sort tel un cri. Ces corps marquent le sol virginal, mobile, volatil, les copeaux marquent le corps imprégnés de violence.

Les corps s'entrechoquent, se mêlent,se violentent, humilient, ils agissent sans véritable raison tout comme l'âme, tout comme le coeur.

Mais cette violence ne serait-elle pas la volonté d'aimer, la violence de l'amour, de la jalousie, de vouloir aimer celui qui ne le veut pas?

Le corps ne serait-il pas la prison de l'homme, tel ces fourmis emprisonnées déambulant, grouillant dans les rues de cette ville?

Mais l'homme n'est-il tout de même pas maître de son corps, n'est ce pas son esprit, son coeur qui le guide, le transforme, le modèle, le marque tel ces aiguilles enfoncées dans la peau qui montrent leurs présence, leurs passage, par ce rouge, ce rouge qui coule sur la peau clair voulant souligner la moindre blessures, la moindre confrontation avec le monde extérieur?

Ceux sont ces questions que je me pose à cette heure où je suis sortie de cette salle marquée physiquement et psychologiquement.